Paper clay ou argile cellulosique - 2
Deuxème expérience de paper clay, avec 2 bons résultats sur 3. Ce qui va me permettre de vous expliquer ce qu'il ne faut pas faire.
1°) Un panier
Le paper clay a cet avantage de très bien se tenir et de pouvoir travailler de faible épaisseur. Sur la base du livre excellent de Liliane Tardio-Brise, alléché par son exemple de la page 66, je me suis lancé dans un panier (sans trop y croire, avouons-le). Voilà étape par étape.
Tout d'abord on étale la terre et on la réduit à une plaque de 2mm d'épaisseur (à gauche). Puis j'ai découpé des lanières de 1cm de large (à droite) :
J'ai préparé une bassine avec une feuille de papier journal humide (à gauche) et j'ai posé mes lanières en les entrecroisant (à droite). Grâce aux fibres de cellulose, ça se travaille très bien, on peut plier la lanière. A chaque jonction je mets de la barbotine cellulosique pour coller.
Une fois fini, ça donne ça (oubliez la poignée, trop fragile elle a disparu). Après biscuitage (étape critique car on se demande si ça ne va pas casser) :
Il ne reste plus qu'à émailler en espérant (encore) que l'objet va supporter la cuisson. Et voilà le résultat :
2°) Deux vases.
Même chose, mais en photos:
Là j'étais content. Le biscuitage s'est bien passé. Mais en émaillant, j'ai oublié que le papier avait brûlé et qu'il ne restait plus que l'argile. Et de l'argile de 2mm d'épaisseur, c'est fragile. Si bien qu'en le trempant dans la glaçure avec une pince ... j'ai cassé le col (j'en ai profité pour faire des essais de glaçure). Voilà donc le résultat :
Conclusion : ça reste fragile. Autre chose, ne pas mettre trop d'émail car ça fragilise le pot (car en plus il est fendu à la base !).
Par contre cet autre vase a bien résisté :
Kenavo, Sean